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Le Théâtre des Rêves
26 septembre 2011

Stoke City 1 - 1 Man Utd : Un bon point

United a perdu ses premiers points de la saison en Premier League chez les rugueux Potters de Stoke.

PL06_STOKE_1_1_MUC'était le match piège. Malgré le record des Red Devils face à cette équipe, malgré notre excellent début de championnat. Stoke à domicile est un gros morceau et peu d'équipes iront s'imposer au Britannia Stadium. Pourtant, United a bien failli rafler (voler) la mise en fin de rencontre, par l'intermédiaire de Ryan Giggs. Ne nous méprenons pas, au vu de cette rencontre, ce point est un bon point que nous devons en grande partie à la très grande performance entre les perches de David De Gea.

Aux absences annoncées de Jonny Evans, Chris Smalling, Tom Cleverley ou Nemanja Vidic, nous eûmes la mauvaise surprise d'apprendre celle de notre serial scorer Wayne Rooney. L'occasion pour Berbatov de fêter sa première titularisation de la saison en championnat, aux côtés de Chicharito. Nani à droite et Young à gauche pour occuper les couloirs, pendant que Fletcher et Anderson se chargeraient d'animer le milieu de terrain. En défense, les nombreuses absences forcent à nouveau Fergie à aligner Valencia au poste d'arrière-droit. Il peut tout de même compter sur la présence de Rio Ferdinand, auquel il associe Phil Jones, pendant qu'Evra roulait à gauche, comme d'hab.

Tout avait pourtant plutôt bien commencé. Tout ? Non. Car Stoke a décidé de casser du Red Devil ; pendant le premier quart d'heure, les Potters vont multiplier les fautes, souvent à la limite de la correction, et quand Chicharito tentera d'exploiter un bon ballon en profondeur, il fera les frais de ce jeu un peu trop musclé des hommes de Pulis : poussé dans le dos par Woodgate, le jeune mexicain s'écrasa ensuite sur le gardien Begovic. Nous sommes alors à la 3ème minute et au lieu d'accorder un penalty et une carte rouge à Woodgate somme toute logiques, Monsieur Peter Walton ne bronche pas. Fergie est furieux et il le sera encore plus quand il sera forcé de remplacer son jeune buteur, définitivement touché, par Owen.

Malgré cette approche quelque peu sauvage des locaux, United tente de développer son jeu et va trouver la faille par l'intermédiaire de Nani. Solicitant le une-deux avec Fletcher, le portugais s'en alla ensuite trouer la défense adverse et donner l'avantage à ses couleurs après 26 minutes de jeu. Le festival De Gea peut commencer ; l'espagnol à la mèche de cheveux improbable sort deux beaux arrêts pour éviter l'égalisation. Entre temps, Nani ne parviendra pas à faire le break après avoir récupéré le ballon dans une position dangereuse, suite au pressing de Young sur un Begovic hésitant. United rentre donc aux vestiaires avec ce petit but d'avance.

Une avance qui fondra sept minutes à peine après la reprise. Les coups de pied sont l'une des spécialités de Stoke et lorsque ce beau gosse de Peter Crouch reprendra victorieusement le corner d'Etherington, on en aura une nouvelle preuve. Cette fois de Gea ne peut rien et c'est 1-1. Ce but va galvaniser Stoke, poussé par ses supporters. Le danger sera omniprésent dans le camp de United et De Gea sortira encore plusieurs ballons chauds. La défense de United plie mais ne rompt pas. Plus le temps avance et plus on se dit que ce point fera l'affaire, mais nous sommes United et une victoire, aussi miraculeuse fut-elle, est toujours possible. C'est ce que Sir Alex doit se dire lorsqu'il fait entrer à 20 minutes de la fin Danny Welbeck et Ryan Giggs, qui remplacent un Dimitar Berbatov trop discret et un Young moins incisif que ces dernières semaines. Ces deux changements vont rendre un peu de peps à l'attaque mancunienne et la tendance va alors s'inverser : c'est United qui attaque et Stoke qui défend. On se dirige malgré tout vers un match nul assez logique, Giggs manquant une occasion en or de donner la victoire à ses couleurs dans les arrêts de jeu. Sa reprise de volée à bout portant mais dans un angle assez fermé, sur un bon centre de Nani, n'est pas cadrée.

C'est terminé. United lâche ses deux premiers points mais conserve le fauteuil de leader à la différence de buts, City s'étant imposé un peu plus tôt face à Everton. On pourra évidemment râler sur le penalty et la carte rouge oubliées en début de rencontre, mais ce n'est pas une excuse. Notre équipe a été trop fragile dans tous les compartiments du jeu pour revendiquer la victoire face à cette équipe de Stoke qui n'a pas volé sa réputation de valeur montante du foot anglais. Après nos victoires face à Arsenal, Tottenham et Chelsea, c'est finalement chez ce très rude adversaire que nous connaissons notre premier revers. Il faut parfois se montrer humble et se satisfaire d'un point diificilement gagné. Un partage qui coïncide avec l'absence de Wayne Rooney... Mais celle de Vidic est à mes yeux tout aussi préjudiciable, malgré la nouvelle bonne performance de Jones.

L'infirmerie ne désemplit pas, au contraire, puisque Rooney et Chicharito s'ajoutent à la liste déjà trop longue des éclopés. Heureusement, United a un noyau étoffé qui devrait suffire ce mardi à venir à bout des suisses du FC Bâle, puis de Norwich dès samedi, tous deux à Old Trafford.

Casting : De Gea, Valencia, Ferdinand, Jones, Evra, Nani, Fletcher, Anderson, Young (Giggs), Berbatov (Welbeck), Chicharito (Owen).

Recalés : Lindegaard, Fabio, Park, Macheda.

Premier rôle : Comment ne pas choisir David De Gea ? De semaine en semaine, le freluquet espagnol fait ravaler leur venin à tous ceux qui l'ont descendu beaucoup trop rapidement. Il est la gardien de but qui réalise le plus grand nombre d'arrêts en Premier League et cette performance, la meilleure de sa jeune carrière à United, nous rapporte un point qui pourrait s'avérer précieux... Bien joué, David !

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