Birmingham 1 - 1 Man Utd

United s'est fait rejoindre en fin de rencontre dans la froideur de St Andrews et repart donc avec un petit point, alors que Berbatov avait donné l'avantage aux Red Devils.

Cette review sera à l'image du match de notre équipe; minimaliste, sans créativité, à oublier rapidement. Même si nous aurions pu repartir de ce piège en vainqueurs avec le genre de résultat qui fait de vous un champion en fin de saison, si un des arbitres avait vu la main évidente (ou la faute simultanée) de Zigic qui amène le but de ce satané Bowyer (qui aurait dû être exclu en première période pour une très vilaine faute sur Gibson)) dans les dernières minutes, Birmingham mérite son point et United n'a qu'à s'en mordre les doigts. Il serait bien difficile de vous rédiger un résumé enflammé de la rencontre tant les occasions furent rares. On signalera le centre raté de Giggs qui faillit tromper Foster mais qui s'écrasa sur le poteau, le beau but de Berbatov, au départ et à la conclusion de l'ouverture du score, ou le nouveau poteau de ce même Berbatov, mais franchement, c'est insuffisant, même chez un adversaire difficile à manoeuvrer, même dans un stade particulier, même après avoir joué deux jours plus tôt et même dans un froid visiblement paralysant.

Sir Alex avait pourtant aligné une équipe compétitive, et ce malgré un agenda très chargé. On trouvait donc la défense habituelle, composé de Van der Sar, Rafael, Ferdinand, Vidic et Evra, les milieux Carrick et Anderson, Gibson et Giggs sur les ailes, Rooney et Berbatov pour mener l'attaque vers notre ami Foster, heureux de jouer à Birmingham où il s'amuse beaucoup plus. Dès le départ, la nouvelle absence de Nani et donc la titularisation de Gibson nous laisse penser que pour la magie, on reviendra. Et en effet, Darron a été invisible, si ce n'est sur l'action du but où il sert de relais à Berbatov, et sur un tir complètement dévissé alors qu'il était dans une excellente position pour envoyer un de ses missiles vers le but de Foster. Mais que Gibson se rassure, il ne fut pas le seul joueur bien en dessous du niveau que l'on est en droit d'espérer d'un titulaire à MU. Les seules satisfactions sont pour la défense qui aurait dû signer une nouvelle clean sheet, et où une nouvelle fois le petit Rafael a beaucoup travaillé, avec des retours de fou qui ont dégoûté le si bien nommé Beausejour. Giggs nous a montré qu'il avait bien 37 ans et que le flanc droit, c'est pas trop son truc, pendant que Carrick continuait à donner le ballon derrière, à deux mètres ou à l'adversaire. Rooney quand à lui était en mode Afrique du Sud...

Bref, ce sont deux nouveaux points qui nous échappent en fin de partie parce que nous avons voulu jouer au plus malin en laissant venir l'adversaire et en tâchant d'atteindre la fin du match avec ce petit avantage, les leçons du passé n'ont semble-t-il pas encore été tout-à-fait apprises... Remember Fulham ou Everton. C'est le septième partage en huit déplacements cette saison, ce qui est inquiétant. La différence entre le United impressionnant d'Old Trafford et le United livide à l'extérieur est saisissante. Nous sommes cela dit toujours invaincu et toujours premiers, même si City a le même nombre de points que nous, avec deux matches disputés de plus.

Mais notre prochaine rencontre, samedi face à West Brom, est encore un déplacement... Espérons que la gueule de bois du réveillon ne sera pas accentuée par un nouveau résultat décevant. Pour être champion, United doit aussi vaincre hors de ses terres. Le plus tôt serait le mieux.

United : Van der Sar, Rafael, Ferdinand, Vidic, Evra, Gibson, Carrick, Anderson (Fletcher), Giggs, Rooney, Berbatov.

Pas utilisés : Kuszczak, Neville, Evans, Obertan, Macheda, Hernandez.

Homme du match : Difficile... Berbatov a encore marqué (14 buts en PL), Vidic a de nouveau été solide, mais j'ai envie de donner ma gommette verte à Rafael, bon en défense et jamais avare dans l'effort, ça fait des semaines qu'il est titulaire et il donne pleine satisfaction. On se demande comment O'Shea lui a barré la route en début de saison.